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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 15:04

source: http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/1337353/2011/10/21/Indignee-tabassee-Il-ne-s-agit-pas-d-un-cas-isole.dhtml

Capture d'écran
La Ligue des droits de l'Homme (LDH) estime que les violences policières dont a été victime Niki, la jeune "indignée" grecque frappée au visage le 12 octobre dernier lors d'une manifestation au siège bruxellois de Dexia, ne constituent pas un cas isolé.
 
"Ni provocation ni crachat"
Les "indignés" ont par ailleurs diffusé vendredi plusieurs vidéos qui montrent clairement qu'il n'y a eu ni provocation, ni crachat de la part de la jeune femme, contrairement à ce qu'avait indiqué le policier auteur du coup de pied. "J'ai assisté à d'autres violences que celles que j'ai subies, mais celles-ci resteront sans suite car il n'existe pas d'images", a déclaré vendredi la jeune femme lors d'une conférence de presse au siège de la Ligue des droits de l'Homme. Les images de l'action au siège de Dexia, des plans séquences pris de cinq angles différents, montrent également que plusieurs policiers se trouvaient à proximité et n'ont pas réagi.
 
L'avocat de Niki, Olivier Stein, a reçu d'autres témoignages de manifestants victimes de violence. "Il ne s'agit pas d'un événement isolé, il y a une attitude générale", estime-t-il. "Les manifestants sont traités préventivement comme des ennemis, ce qui crée une situation de tension."
 
"Heureusement qu'il y ait des images"
La Ligue des droits de l'Homme espère que l'enquête sur le policier auteur du coup de pied dans le visage de la jeune femme, qui a été suspendu et inculpé, va se poursuivre. "Si ce n'est pas le cas, nous le citerons devant les tribunaux", prévient Me Stein, qui espère également une enquête sur les policiers qui ont assisté passivement à la scène.
 
"Niki a, dans un sens, eu de la chance qu'il y ait des images de la scène", indique le représentant de la LDH, Alexis Deswaef. "S'il n'y en avait pas eu, les policiers auraient dit que le responsable n'était pas identifiable, comme c'est généralement le cas dans ces affaires." "Le rôle de la police est de garantir les droits fondamentaux et la sécurité des citoyens", poursuit-il.
 
"Criminalisation des mouvements sociaux"
Pourtant, "il y a une tendance de plus en plus perceptible à criminaliser les mouvements sociaux", estime M. Deswaef, qui a rappelé plusieurs cas de violence policière survenus ces dernières années en Belgique, tels que l'explusion d'Afghans à Ixelles en juin dernier, l'agression d'un ressortissant chilien à un festival à Steenokkerzeel, ou encore les arrestations préventives du camp No Border l'année passée.
 
Le représentant de la LDH, qui a lui-même été victime de violence policière lors d'une visite à des sans-papiers au palais de justice de Bruxelles, réclame notamment des sanctions disciplinaires pour les policiers identifiés, que les crimes et délits des auteurs de violences soient jugés et que les policiers soient davantage formés afin d'éviter ces dérapages. (belga/mb)
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